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Lundi, 15 Février 2016 11:30
Symbole s'il en est de l'appartenance à la culture savoyarde, la fête annuelle du patois permet de communier autour d'une langue enracinée. A l'Esperaz ne pouvait pas la manquer.
Chaque année quand vient le mois de septembre, c’est la Fête du Patois. Le Samedi, discours de bienvenue, débats, exposition, promenade dans les rues, musique, danse et animations… Le Dimanche, procession dans la rue principales du village, après la messe c’est là que la foule va défiler costumée, alerte ou chancelante mais fière de brandir la bannière de son village, sa vallée, son association. Là, on rencontre ceux qui défilent, ceux qui regardent, ceux qui parlent, ceux qui écoutent, ceux qui rient, ceux qui pleurent…
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Jeudi, 28 Janvier 2016 08:42
Ils sont plutôt jeunes et défendent une langue savoyarde qui dépasse les frontières : l'arpitan, un nom plus joli que le francoprovençal des universitaires. Rencontre avec ses porte-paroles.
Il y a quelques années, Marcus – un ami – tout juste rentré de la Gare... pour expliquer un peu, la Gare c’est là que nous allons boire un coup quand on a soif de rencontre. Alors pour en revenir à ce brave Marcus, immobile devant moi, un peu pensif, il me dit : «Bon Dieu ! tu ne connais pas la dernière ? Eh bien maintenant on parle Arpitan en Savoie, c’est écrit dans le Do Bé (Dauphiné Libéré) ! » Vous connaissez tous le Do Bé, pas besoin d’explication ! Eh bien moi, je dis comme Marcus que si c’est écrit dans le Do Bé, c’est vrai !
En Septembre dernier, à la Fête du Patois Francoprovençal de Reignier, ceux qui se nomment Arpitans étaient là derrière leur stand à promouvoir notre vieille langue et ses produits dérivés. Actuellement, à cette époque de grands discours vides de sens, où les marques valent souvent plus que les produits, eux ont l’audace de rhabiller les coutumes anciennes à la mode de l’Arpitanie. Eh bien voyez-vous, après tout et quoi qu’il advienne : pourquoi pas !
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Jeudi, 24 Septembre 2015 15:04
En décembre dernier, Jean-Paul Gaspard a bravé les pentes inhospitalières du Mont Vinson et les rafales de vent de l'Antarctique. L'alpiniste du Vivier-du-Lac raconte cet exploit épique et atypique.
« Pour moi, la montagne n’est pas loin d’être synonyme de souffrance tellement c’est dur. Je n’aurais jamais pu en faire mon métier. La promiscuité, dormir dans des toiles de tente, tout ça va bien cinq minutes… Le paradoxe, c’est que « la montagne ça vous gagne », ce n’est pas qu’un slogan, et l’ivresse des et un antibiotiqu azithromycin sommets qu’une expression, parce qu’une fois arrivé tout là-haut c’est extraordinaire, presque indescriptible. Le « virus », je l’ai attrapé en 2002, année ou j’ai gravi le Mont Blanc sans entraînement. Un collègue de Toulouse m’avait dit qu’il avait tenté le Kilimandjaro, mais n’était pas arrivé au bout. Moi, ça faisait des années que la grimpe me titillait à force de travailler dans des régions de montagne comme les Pyrénées ou les Alpes et d’y fréquenter des gens de ce milieu. Alors j’ai annoncé à ma femme que j’allais m’essayer au Kilimandjaro.
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Lundi, 01 Février 2016 00:00
Polenta, le journal qui ne rend pas i-diot, est de retour avec un numéro deux très attendu après le franc succès du premier exemplaire. En avant première quelques images et son sommaire.
Amis du bassin chambérien, préparez vous à une deuxième louche. Trois mois après la sortie d'un premier numéro dont l'ensemble des 2000 exemplaires ont été écoulés, le numéro deux de Polenta est annoncé pour ce lundi. Mikaël et Fred, nos reporters allobroges, ainsi que tous leurs acolytes, reviennent assaisonner notre presse locale un peu trop daubée de leur regard singulier sur la vie de la capitale savoyarde et de ses alentours. Bien qu'il compte dans son équipe des figures presque historiques de La Voix, Polenta a entrepris une démarche différente de la nôtre qui était de faire vivre la Savoie en s'adressant à tous ses habitants, du Léman à la Maurienne, avec la même info. Ce nouveau journal n'a pas cette dimension régionale, mais en étant destiné aux habitants d'un bassin de vie bien défini et vécu comme tel, il s'est révélé immédiatement concernant. Alors longue vie à lui maintenant !
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Mercredi, 14 Octobre 2015 10:05
Des rumeurs insistantes faisaient état du lancement d'un nouveau journal d'info locale à Chambéry. Répondant au nom de Polenta!, il débarque dans les kiosques. Interview d'un de ses fondateurs.
Depuis une semaine, d'étranges autocollants sont apparus sur les poteaux de la cité ducale nous alertant du danger des éléphants de mer, avec comme slogan « Ni iDiot ni mouton » et un site internet créer un blog qui rapporte . Sur celui-ci, on découvre d'abord une phrase énigmatique : « Ici à Chambéry, aux pieds des montagnes, les lévriers s'échappent, les glaciers reculent et les éléphants meurent... Sous l'asphalte perce déjà la mer, et là, sous nos yeux, surgissent les fines silhouettes d'éléphants nageant à contre-courant d'une information locale sous cellophane ». Puis on a le droit à un film (incompréhensible) de 7,26 minutes avec des moutons et de la grenadine, des moutons, de la bière et des moutons, de la polenta, des moutons et des nuages des azithromycin (voir la vidéo). Il s'agit en fait de la campagne de com' de lancement du nouveau journal de Chambéry : Polenta!. Mikaël, bien connu des lecteurs de la Voix où il collabore depuis plus de cinq ans, est l'un des journalistes ayant participé à la mise en œuvre de ce projet. Il a accepté de briser (un peu) le silence, en exclu, pour le canard savoyard qui ouvre son bec.
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Mardi, 08 Septembre 2015 05:48
A l'Espéraz vous emmène au sommet de la Maurienne, aux confins de la France et de son administration mais au cœur des Alpes et de ses traditions. Là, se trouve le beau territoire de Bounaval.
La neige a fondu sur les pentes bien exposées mais subsiste aux « envers », c’est le printemps. Il y a déjà quelque temps que les touristes sont partis. Ainsi, tranquillement le pays et ses habitants reprennent leurs habitudes ancestrales. La course à l’or blanc est terminée, ils s’occupent maintenant du bétail, brebis, chèvres et des bâtiments. Ils s’entraident…. pour préparer sans hâte la saison estivale quien 2014, s’était bien fait attendre. C’est à cette époque que, « Al Espéraz », nous les avions trouvés.
Rencontre avec de vaillants habitants des alpages qui, là-haut, sont parvenus à conserver un peu de liberté avec une forte identité et, en tout logique, une langue locale belle et vigoureuse qu’ils utilisent dès que c’est possible pour parler de leur vie de montagnards postmodernes. Un bel exemple de développement durable ! Alors, comme on dit là-haut : au revoir, restez debout, et tenez-vous à l’herbe !
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